Dossier des migrants

Le dossier des migrants ne peut pas se contenter du seul traitement européen et d’une gestion par quotas. Notre voisin allemand est lui-même débordé par l’ampleur des flux. Nous avons vu que le plan d’actions en dix points adopté le 20 avril dernier par le conseil conjoint des ministres des affaires étrangères et de l’intérieur n’a pas suffi à faire face à cette situation de crise. La solution visant à détruire les embarcations des passeurs, bien qu’à minima utile, ne fut pas la bonne.

Certes, il faut parer aux besoins les plus immédiats. Mais la diversité d’origines des populations et cette ampleur nécessitent à mon sens que soient mises en oeuvre, dans un premier temps, des coopérations vertueuses avec les pays périphériques à l’espace Shengen en créant sur leur sol des centres de rétention, de renouer un dialogue apaisé avec la Russie en sa qualité d’interlocuteur avec la Syrie et, in fine, d’en appeler à l’ONU par le biais de la réunion du Conseil de Sécurité dont nous sommes membre.

Marie-Louise Fort

semaine du 28 septembre 2015

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