Accord de libres échanges Europe/ Etats-Unis: des négociations au point mort

Il faut adapter notre diplomatie économique à la conquête des nouveaux marchés pour nos PME qui connaissent des difficultés structurelles à l’international.

Un constat : notre pays compte beaucoup moins de PME exportatrices que les pays comparables au sein de l’Union Européenne. Deux fois moins que l’Italie et quatre fois moins que l’Allemagne dont la force réside dans ses ETI.

Nous devons développer les capacités des PME françaises à prendre pied sur le marché américain.

  • J’appelle de mes vœux une ouverture équilibrée et réciproque des marchés publics au niveau fédéral et des entités fédérées.

Je pense notamment à un assouplissement des mesures protectionnistes du « Buy American Act » qui imposent l’achat de biens produits sur le territoire américain pour les achats directs effectués par le gouvernement américain.

  • Par ailleurs, une meilleure convergence réglementaire serait à même de lever des obstacles.

Je préconise une meilleure reconnaissance par les Etats-Unis des normes européennes, à une harmonisation des normes de formation professionnelles et une reconnaissance mutuelle des produits selon leur origine.

  • Enfin, notre pays devrait travailler au développement de règles communes.

Je pense à l’élaboration de « standards qualité » internationaux,   à des règles communes en matière d’indications géographiques ( IG ) auxquelles notre pays est attaché pour ces produits agro-alimentaires ce qui passe par un assouplissement des contraintes sanitaires et réglementaires, ou encore à des règles communes en matière de protection solide des droits de propriété intellectuelle.

Marie-Louise Fort

semaine du 28 septembre 2015

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