Rôle de l’Iran dans la crise au Moyen-Orient : des questions en suspens…

L’Europe doit faire face à l’un des défis les plus difficiles à relever dans le domaine de la politique extérieure : la montée de l’intégrisme et son corollaire, l’aggravation de la crise au Moyen-Orient.

En effet, la propagation de l’extrémisme et la question des jeunes européens qui rejoignent les rangs des groupes tels que l’organisation de l’Etat islamique (Daech) ainsi que le flux de réfugiés vers l’Europe en raison de la poursuite de la crise dans la région constituent autant d’éléments illustratifs de ce phénomène impactant de fait notre sécurité.

Aussi, en matière de diplomatie comme en matière de politique de défense « il n’y a pas d’alliances, il n’y a que des circonstances » pour reprendre une célèbre phrase de Talleyrand et des questions essentielles se posent pour trouver une sortie de crise. La France et les européens n’ont intérêt à une extension du conflit au Moyen-Orient.

Après l’accord du 14 juillet dernier entre les grandes puissances et Téhéran visant à limiter la prolifération nucléaire au Moyen-Orient, des espoirs naissent quant à une possible stabilisation à terme de la région.

Aussi, indépendamment de la situation des droits humains ou d’autres divergences et face à l’urgence de la situation, doit-on s’associer « à minima » avec Téhéran dans la lutte contre Daech, le vrai danger du moment, dans le but de trouver une solution en Syrie ou encore de mettre fin à la crise en Irak ?

Une autre question reste en suspens, celle liée aux rapprochements opérationnels et de commandement possibles dans le cadre d’une coalition internationale…

 

Marie-Louise FORT

Novembre 2015

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