Réponse à la question écrite n° 41312 publiée le 1 avril 2014
agriculture – viticulture – revendications
Mme Marie-Louise Fort attire l’attention de M. le ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt sur les inquiétudes de la filière viticole quant à l’avenir du vin en France. En effet, la publication de plusieurs rapports sur le vin dont le dernier en date est le rapport de la MILDT (Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie) a renforcé leurs craintes. Les mesures envisagées comme l’interdiction de parler positivement du vin dans les médias, la radicalisation du message sanitaire et le durcissement des mentions sanitaires sur les étiquettes sont autant de menaces pour un secteur qui constitue un fleuron de l’art de vivre et de la gastronomie française. En Bourgogne la filière viticole représente 20 000 emplois directs et 100 000 emplois indirects (verrerie, tonnellerie, etc.) Au niveau national, la filière vin est le 2e secteur exportateur de la balance commerciale et concerne 500 000 emplois. Aussi la profession demande-t-elle l’abandon des mesures envisagées et la création d’une instance ministérielle dédiée au vin. Elle lui demande de préciser les intentions du Gouvernement sur ce sujet.