Comme tous les Français, François Fillon est extrêmement attaché à notre système de protection sociale qui est au coeur du pacte républicain. Comme ministre des Affaires sociales et Premier Ministre, il a d’ailleurs sauvegardé notre système de retraites par répartition, et de façon plus générale notre Sécurité sociale.
Notre système d’Assurance maladie est en danger
Les Français le savent puisque 83% d’entre eux pensent que le système va se dégrader dans les années à venir.
- L’accès aux soins est de plus en plus difficile : délais d’attente pour une consultation, déserts médicaux, saturation des services d’urgence etc.
Aussi les Français sont-ils conscients que la qualité du système de soins tend à se dégrader et que, si rien n’est fait, il nous sera de plus en plus difficile de profiter des progrès de la recherche médicale dont la France est un des leaders.
- Ce triste constat a pour corollaire le désarroi des professionnels de santé, tant dans le privé que dans le public.
Notre espérance de vie s’allonge et cela engendre des besoins nouveaux. Les affections de longue durée (diabète, cancer, maladies cardiovasculaires…) augmentent et coûtent de plus en plus cher.
- Notre système est menacé financièrement : le déficit pour 2017 sera encore, au minimum, de 2,6 Mds€, selon les chiffres du Gouvernement, loin du satisfecit de la Ministre de la Santé. Ce déficit alimente la dette sociale qui va peser de plus en plus sur nos enfants.
Le remède : adapter et moderniser notre système de santé
Dans le cadre d’une large concertation, il faut :
- parvenir à un objectif de simplification et de clarification. Clarification de ce qui est pris en charge par la Sécurité Sociale et par les complémentaires. Simplification de ce qui reste à la charge de l’assuré.
- lutter contre les abus et responsabiliser chacun. Chacun d’entre nous doit prendre conscience qu’il est aussi de notre responsabilité de bien utiliser notre système de soins et de ne pas en abuser. La Sécurité sociale c’est la solidarité ! Et la solidarité, c’est aussi un bon usage de la Sécurité sociale, une meilleure gestion !
- ne pas revenir sur le Tiers payant pour les médicaments et pour les examens médicaux.
La mise en place du Tiers payant Généralisé déresponsabilise les assurés et les pousse à une surconsommation de soins. Il a été imposé par les socialistes sans aucune concertation. Il alourdit encore les charges administratives des médecins : sa généralisation n’est pas une bonne solution.
- renforcer la prévention, axe fort du système de santé. Les moyens sont notoirement insuffisants. La France y consacre moitié moins de ressources que ses voisins. Pourtant la prévention est source d’une meilleure santé publique et, à terme, d’économies susceptibles d’améliorer le système.
Il ne s’agit en rien de dé-rembourser ni de privatiser. Il s’agit de clarifier ce qui reste à la charge des assurés.
