Albanie : vers une stabilisation démocratique

L’Albanie a connu pendant près d’un demi-siècle l’un des régimes communistes les plus durs que le continent européen ait eu à subir, ce qui l’a plongée trop longtemps dans un véritable isolement diplomatique.

Aussi, je me réjouis que conscient des retards accumulés, le gouvernement Albanais entreprenne depuis une vingtaine d’années une politique de réforme visant à sortir le pays d’une certaine autarcie.

Je citerai la grande réforme territoriale diminuant notamment le nombre de communes, celle de la justice avec ses volets contre la corruption et pour la transparence de la vie politique. Réformes en cours, dont on souhaite qu’elles soient par leur ampleur à la hauteur des attentes de la population.

Enfin, en matière de politique environnementale, le pays a remis en vue de la Conférence de Paris, une contribution nationale qui rejoint la position de l’union Européenne dans le cadre de l’accord sur la réduction de l’émission des gaz à effet de serre.

Toutes ces évolutions représentent autant d’éléments de stabilisation démocratique qui confortent l’attractivité et l’image de l’Albanie au cœur de l’Europe.

L’Albanie, de par sa position géostratégique et face aux graves crises que traverse le continent, je pense naturellement à la dette grecque, aux questions budgétaires, et bien entendu, au problème des réfugiés, devrait jouer à l’avenir un rôle important sur la scène européenne.

 

Marie-Louise FORT

Novembre 2015

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