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Question écrite n° 64203 publiée le 16 septembre 2014
renouvelée le 31 mars 2015
professions judiciaires et juridiques – huissiers – exercice de la profession. réformeMme Marie-Louise Fort attire l’attention de M. le ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique sur le projet de loi « croissance et pouvoir d’achat » qui entend réformer les professions réglementées. En effet, ce projet suscite une vive inquiétude parmi les huissiers de justice qui sont menacés d’être exclus du dispositif « crédit, impôt, compétitivité et emploi ». La suppression du monopole de signification des actes de justice, actes de procédure et autres titres exécutoires, aurait des effets dévastateurs sur l’emploi avec le risque de licenciement de près de 8 000 salariés et sur la mission de service public qu’ils assurent. L’huissier de justice est également un acteur essentiel de l’aménagement et du développement de nos territoires. Si près de deux mille études venaient à disparaître, comment garantir un accès à la justice à l’ensemble de nos concitoyens, en particulier dans les zones rurales ? Comment garantir aussi la sécurité juridique des justiciables et des entreprises en confiant une activité régalienne, au coeur de notre pacte républicain et qui fait la fierté du modèle français, à des capitaux étrangers dont l’objectif unique sera la rentabilité ? C’est pourquoi elle lui demande de bien vouloir lui indiquer si le Gouvernement entend renoncer à ces mesures afin de préserver l’emploi et la viabilité de nombreuses études dans notre pays.
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Question écrite n° 64202 publiée le 16 septembre 2014
renouvelée le 31 mars 2015
professions judiciaires et juridiques – huissiers – exercice de la profession. réformeMme Marie-Louise Fort attire l’attention de M. le ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique sur les dispositions du projet de loi relatif à la croissance et au pouvoir d’achat, concernant les professions de notaires et d’huissiers de justice. Les déclarations ministérielles laissent présager la fin de la pratique des tarifs proportionnels pour l’achat d’un bien immobilier, la possibilité de s’installer librement en France et la suppression du monopole sur la rédaction des actes soumis à publicité foncière. Quant aux huissiers de justice, la perte de la signification, leur matière vitale, est envisagée au profit d’un seul opérateur privé sur l’ensemble du territoire français. Il a également été question d’ouvrir ces professions en se conformant au principe de libre concurrence dans le but d’abaisser le prix des charges et les tarifs des services. Ces mesures auraient pour conséquence de créer une insécurité juridique pour les administrés et de précariser ces professions. Elle lui demande donc de bien vouloir lui préciser ses intentions en la matière et de préciser les garanties qu’il entend apporter à la préservation de la spécificité de ces professions.
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Question écrite n° 63784 publiée le 9 septembre 2014
renouvelée le 31 mars 2015
sécurité routière – permis de conduire – réforme. modalitésMme Marie-Louise Fort attire l’attention de M. le ministre de l’intérieur sur les inquiétudes du Syndicat national des inspecteurs du permis de conduire et de la sécurité routière depuis les annonces des grandes lignes de la réforme du permis de conduire. Le syndicat craint en effet que le projet n’aboutisse à la privatisation du dispositif. L’examen du code de la route et les épreuves pratiques de la catégorie poids-lourds seraient confiés à des entreprises privées qui factureraient aux usagers les prestations aujourd’hui gratuites. Les usagers verraient le coût de leur formation augmenter et devraient se déplacer au chef-lieu du département pour l’ensemble des examens. Par ailleurs, les petites auto-écoles, éloignées géographiquement des lieux d’examen, seraient pénalisées. Aussi elle souhaite savoir si le Gouvernement entend prendre des mesures afin de remédier à ces deux inconvénients majeurs tout en rendant le permis plus accessible pour les jeunes, et en réduisant notamment les délais d’attente.
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Question écrite n° 55045 publiée le 6 mai 2014
renouvelée le 31 mars 2015
handicapés – malvoyants – imprimés déclaration de revenus. lisibilitéMme Marie-Louise Fort attire l’attention de M. le secrétaire d’État, auprès du ministre des finances et des comptes publics, chargé du budget, sur les difficultés que rencontrent les malvoyants pour lire les imprimés de déclaration de revenus. En effet l’encre bleu-clair est totalement illisible pour nombre d’entre eux car trop peu contrastée avec le fond blanc. Alors que l’on fait tout pour atténuer les effets du handicap en règle générale, il serait judicieux d’imprimer ces documents avec une encre plus foncée. Aussi elle souhaite savoir s’il envisage de procéder à ce changement qui faciliterait la vie des 1 200 000 malvoyants de France.
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Question écrite n° 44994 publiée le 3 décembre 2013
renouvelée le 31 mars 2015
transports – transports sanitaires – taxis. revendicationsMme Marie-Louise Fort attire l’attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur l’article 31 du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2014. En 2012, les taxis s’étaient mobilisés pour manifester leur opposition à l’application de l’article 44 du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2013. Le Gouvernement s’était alors engagé à instaurer une concertation avec les représentants de la profession afin de trouver les meilleures solutions pour optimiser le transport des malades vers les centres de soins, tout en maitrisant les coûts. Or les taxis considèrent que l’article 31 reprend les mêmes principes que l’article 44 en créant un double déséquilibre, d’une part entre les taxis et les autres transporteurs et d’autre part à l’intérieur même de la profession, résultant de la localisation des différents acteurs. De plus, le libre choix du patient sera remis en cause. Si cet article était appliqué en l’état, il risquerait de mettre à mal un bon nombre d’entreprises. Aussi elle souhaite savoir si le Gouvernement entend respecter ses engagements en organisant enfin une concertation avec les représentants de leur profession.
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Question écrite n° 44772 publiée le 3 décembre 2013
renouvelée le 31 mars 2015
professions sociales – assistants familiaux et assistants maternels – revendicationsMme Marie-Louise Fort attire l’attention de M. le ministre du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social sur les revendications des assistants maternels et familiaux. Le SPAMAF (syndicat professionnel des assistants maternels et assistants familiaux) créé en 1988, a appelé le 19 novembre 2013 à une journée de revendication. Le syndicat dénonce la précarité de ces professions « malmenées » et « méprisées ». Il souhaiterait que leur profession puisse bénéficier des droits du code du travail tels que le droit au préavis pendant la période d’essai, ou le droit à l’indemnité de licenciement. Aussi elle aimerait connaître sa position sur le sujet et savoir si elle entend prendre des mesures afin d’apporter à cette profession, si utile aux familles, reconnaissance et sécurité.
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Question écrite n° 41080 publiée le 29 octobre 2013
renouvelée le 31 mars 2015
handicapés – ESAT – financement. moyensMme Marie-Louise Fort attire l’attention de Mme la ministre déléguée auprès de la ministre des affaires sociales et de la santé, chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion, sur la contribution du versement transport (VT) à laquelle sont assujettis les établissements et services d’aide par le travail (ESAT). Ces établissements qui œuvrent au mieux pour aider à l’emploi de travailleurs handicapés et représentent l’un des meilleurs dispositifs de travail protégé en Europe souffrent d’un manque de pérennisation des financements. Aussi elle souhaiterait savoir s’il est envisagé de supprimer l’assujettissement des ESAT au VT afin de leur donner les moyens de contribuer pleinement à la réalisation des projets de vie des personnes handicapées.
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Question écrite n° 40110 publiée le 15 octobre 2013
renouvelée le 31 mars 2015
impôts et taxes – crédit d’impôt création – artisans d’art. champ d’applicationMme Marie-Louise Fort attire l’attention de M. le ministre délégué auprès du ministre de l’économie et des finances, chargé du budget, sur le Bulletin Officiel des Impôts (BOI-BIC-RICI-10-100-20130925) commentant les dispositions du Crédit d’impôt métiers d’art (CIMA), qui a été publié le 25 septembre 2013. Ce texte dispose que les entreprises de métiers d’art qui réalisent des prestations de services selon la définition comptable en vigueur ne sont pas éligibles au CIMA. L’interprétation ainsi faite de l’article 244 <em>quater</em> O du code général des impôts est non seulement éloignée de la volonté du législateur mais elle a également déjà été censurée par le juge administratif. Exclure les prestations de service, comme par exemple les restaurateurs d’œuvres d’art ou de monuments, les tapissiers décorateurs, les doreurs ou encore les relieurs, est contraire à la volonté du législateur qui a reconduit ce dispositif depuis sa création en 2005. L’objectif de ce crédit d’impôt est de soutenir les efforts de création et d’innovation d’un secteur d’activité spécifique, symbole des savoir-faire français et menacé par la concurrence des pays à bas coûts salariaux ou les processus de mécanisation. En instaurant une distinction sur la nature fiscale de leur activité, le BOI du 25 septembre 2013 introduit à nouveau un risque de complexité et d’interprétation différenciée, et contredit des jurisprudences récentes selon lesquelles l’article 244 <em>quater</em> O n’établit pas de distinction selon la nature de vente ou de services de l’activité visée (TA de Paris, n° 1115189-2-2 du 25 mars 2013, CAA de Nantes, n° 11NT01923 du 26 juillet 2012). Elle lui demande donc de bien vouloir lui indiquer les mesures qu’il compte prendre pour réintégrer dans le périmètre du CIMA toutes les entreprises exerçant effectivement un métier d’art.
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Question écrite n° 32305 publiée le 16 juillet 2013
renouvelée le 31 mars 2015
commerce et artisanat – débits de tabac – revendicationsMme Marie-Louise Fort attire l’attention de M. le ministre de l’économie et des finances sur la situation difficile dans laquelle se trouvent les buralistes, suite aux hausses successives de la fiscalité du tabac, à la suppression prochaine de la limitation des achats à l’étranger et au développement d’un marché parallèle de vente sur internet. Ce contexte défavorable conduira inéluctablement à de nouvelles fermetures de bureaux de tabac. Avec la disparition de 20 % des débits de tabac au cours des dix dernières années, la question de la pérennité de ce réseau, qui joue un rôle de services de proximité, particulièrement dans les zones rurales, est aujourd’hui clairement posée. De plus, le rapport de M. Queyranne sur les aides aux entreprises, qui vient d’être remis au ministère des finances, suggère de diminuer de 210 millions d’euros l’aide octroyée aux buralistes en contrepartie des hausses des taxes sur le tabac. Elle lui demande de préciser sa position sur les mesures préconisées par ce rapport et de lui indiquer quelles mesures urgentes entend prendre le Gouvernement pour soutenir les buralistes, et éviter le démantèlement du premier commerce de proximité français.
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Question écrite n° 21904 publiée le 26 mars 2013
renouvelée le 31 mars 2015
établissements de santé – activités – centres de soins dentaires. contrôleMme Marie-Louise Fort attire l’attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur l’ouverture de centres de soins dentaires dits « <em>low-cost</em> » sur notre territoire. Déjà présents à Paris et à Lyon, ces centres pratiquent le plus souvent des actes de prothèse et d’implantologie en délaissant les actes moins rentables comme la prévention et le soin, et cela au détriment de la santé des patients. Il ne faudrait pas que l’implantation de ces nouveaux centres de soins <em>discount</em> n’accélère la disparition des cabinets dentaires de proximité surtout en zone rurale. Aussi elle souhaite savoir quelles mesures elle entend prendre afin que les soins réalisés au sein de ces cabinets puissent faire l’objet de contrôles et de respect de la déontologie.
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Question écrite n° 2800 publiée le 7 août 2012
renouvelée le 31 mars 2015
professions de santé – médecins – effectifs de la profession. répartition géographiqueMme Marie-Louise Fort attire l’attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur la démographie médicale en milieu rural. En effet, de nombreux maires de territoires ruraux évoquent des difficultés de recrutement et de maintien de médecin dans leur commune et dans leur maison de santé. Dans certaines communes, les médecins qui souhaitent prendre leur retraite ne trouvent pas de successeurs. C’est pourquoi elle lui demande quelles sont les mesures concrètes que le Gouvernement envisage de prendre pour remédier à cette situation afin de garantir à tous et sur l’ensemble du territoire, l’accès à une véritable médecine de proximité.